L’odeur du blé coupé


Fin de journée
La chaleur se répand et nous colle à la peau
Odeurs troublantes qui s’imprègnent
Sur la chair amollie
Devenue glaise humide aux senteurs musquées

Effluves parfumées des essences précieuses
D’un été qui s’attarde et nous fait palpiter
Dans la douceur vibrante d’une odeur connue
Qui surgit victorieuse
D’un monde presqu’oublié

Mouvement des paupières qui s’inclinent

Je m’invente une sieste
Du nord je passe au sud
Sans bouger d’un iota
Et le sucre des mûres captive mes narines
D’enfant devenu grand

Je m’amuse à saisir les soupirs de la terre
Imprégnés de lumière
De torpeur et de temps

Bientôt septembre et pourtant …
Le pigeon roucouleur cherche encore sa moitié


septembre 2013


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