Vagabondage

Vague à l’âme dans la bruine du petit matin
Qui nous éloigne d’une saison de lumière
Songe d’été…
Terre rude et sauvage
Où bruissent les cigales et les criquets dorés
A l’ombre trapue des chênes lièges
Quand la chaleur est à son comble
Je crapahute comme une chèvre
Sur la rocaille du sentier
Qui respire le thym sauvage et la sauge bleue
Et dégringole la pente abrupte
Face au mistral qui se réveille
Les cailloux roulent sous mes pieds
Une brindille craque quelque part
Je suis loin d’être seule dans mon jardin d’été
Où la bruine est si rare
Où l’herbe attend toujours la moindre des rosées
Pour pouvoir exister en plein cœur de midi


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