Mauve

Dernier jour de novembre
Vague à l’âme sur le miroir brouillé
Mon regard mouillé fixe un point invisible
Et mon cœur barbouillé se met de la partie
Tout prêt à chavirer, l’objet bat la chamade
Mes mots sont embrouillés, persistent à ne rien dire
Je broie du parme entre deux larmes
Je débrouille mes vers à travers mes lunettes
Couvertes d’une buée désabusée
J’envisage une alternative sur les touches perdues
D’un clavier déprimé à deux doigts de craquer
Sous le poids de mes doigts
Chargés et douloureux
Grosse fatigue qui m’assène les douze coups de minuit
Il est l’heure de rentrer
Dans ma tanière obscure
Pour cibler les étoiles et les éparpiller
Sur la glace embrumée
décembre 2013 

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