Partance

Je falsifie tes rêves et j’imagine encore
Une île abandonnée, oasis esseulée
En un endroit secret au cœur de tes pensées
J’évalue l’incertain chaque nouveau matin
Et je franchis le seuil, emportée par l’élan
D’un espoir éhonté figeant tes apparences
A portée de la main
Je nargue tes phobies à ciel ouvert
Pour t’expulser de ta tanière
Où les non-dits s’entassent
Et tes aveux fourmillent en silence
Bâillonnés à jamais
Au plus fort de l’absence

Je plane sans maudire
Sur les ombres et lumières
De ta chair effacée
Avant d'avoir été


février 2014 



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