Rose poudré

J’ai embrumé mon ciel des teintes matinales
Qui s’affichent éphémères le temps de mon regard
Le cerisier s’éveille sur un fond de pastels
Je saisis mon tableau dans l’ébauche incertaine
Des lambeaux de couleurs qui restent à la traîne 
Estampe japonaise aux délicieux accords
J’harmonise ma prose à la rumeur ambiante
Je dénoue mes silences sur la toile accueillante
Je chuchote mes mots, soigne ma métaphore
Pour échapper au gris qui parsème sa cendre
Sur les heures à venir des jours qui se ressemblent

Et dans le flux des chimères en partance
Chaque matin m’accorde sa différence

janvier 2014




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