Seule

Tôt le matin, ma main te cherche encore entre colle et papier
Elle ressasse inlassable nos denrées périssables
La peau telle une éponge absorbe chaque mot
Trop vite écrit, trop peu soufflé sur ma feuille embrumée

L’encre s’exprime en crachats veloutés
Où s’agite un fatras d’idées noires
Étranges arabesques aux contours incertains
La mélancolie peut enfin s’abriter
Dans mes ombres obscures désertées par le clair

La lumière n’entre plus, j’ai refermé ma porte
Sur ma nuit solitaire.
décembre 2013
 

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