Errance solitaire

Je traîne un peu ce soir
Dans la fumée bleutée de mes incertitudes
Je suis d'ailleurs mais personne ne le sait
Peut-être vous dans vos égards
Mais vous ne dites rien, vous respirez, c’est tout
Je pars en volutes étranges
Illuminant mon ciel
Comme un beau soir d’été
Un quatorze juillet
J’imagine autrement pour oser aborder
Votre cheminement où jonchent mes élans
Sarments abandonnés, desséchés par le temps
Torturés par les pluies et les mauvais serments
Je goûte encore la sève d’un début de printemps
Où s’affairent sans bruits les rimes infidèles
Je creuse et je m’enterre pour ne plus apparaître
Je suis un firmament que chacun s’approprie
En évitant le pire de mes exubérances
Béance

Le pire, c’est moi
Vous ne le saviez pas ?
Entre vos deux couteaux
J’invente un nouveau pas


mars 2014


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