A la lumière des jours

A la faveur d’une douceur naissante
Je t’offre mon moi le plus secret
Doté d’un sourire accueillant
Confiante, je libère mes pensées délétères
Empesant mon passé d’une mémoire écorchée
Je vide mes blessures pour atténuer les tiennes
Mon rire t’envahit sous ses éclats légers
Dans le temps qui s’arrête pour mieux te captiver
Mon habit est de fête sous mon ciel frivole
Dimanche à la campagne et brise évanescente
Qui transporte l’odeur parfumée de ton corps

Envie de foin, de blé coupé bien avant l’heure
Le soleil nous taquine, fait sortir nos antennes
Accentue nos émois
Les narines en alerte je capte les effluves
Plantée au beau milieu de ton monde en souffrance
D’un regard chaleureux j’allume tes chandelles
Portant nos espérances au-delà d’un chagrin
Nuisible et pernicieux
Partager les malheurs, n’est-ce pas tendancieux ?
Eviter d’être heureux alors que le bonheur
Nous invite à sa table
Mes doigts entrouvrent tes volets
Obstinés et rebelles

Regarde le temps qu’il fait


mars 2014



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