Attirance

La moiteur, la douceur
La faveur d’un instant
Sur un reflet de mur
Offert à mon regard
La nature odorante
Salive et se libère 
Pour pénétrer ma peau
En pistils étoilés
Les gouttes s’évaporent
Sur la mousse attendrie
Petit lopin de terre
Troublant carré de chair
Concentré d’univers

Tendre rose égaré
Dans ton verre agité
Regard très éméché
Et sourire ébréché
Débris de pauvres rêves
Sur la pendule hostile
Et midi me retient
Entre deux verres déteints
En vain
Je blottis mes idées
Dans un coin de ton nid
Je n’exhibe plus rien

Je fais vœu de silence
Dès l’instant où ton corps
Réconforte le mien


A M.M

mars 2014



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