Matinée rimbaldienne ...

J’ai enfoncé mes poings dans tes poches trouées
Pensant pouvoir combler tes vides 
Vaincre tes courants d’air
Tes rêves s’effilochent sous mes doigts qui te cherchent
Retenir ton destin dans le creux de mes mains
Braver tes tempêtes intérieures 
Où le sable s’infiltre, trafiquant nos pensées
Notre amitié décomposée
Par les non-sens d’une langue
Qui nous sépare impunément
Je n’ai pas ta sagesse encore moins ta patience
Je redoute incertaine tes retours de silence
Que je ne sais contrer sans la moindre incidence
Je parviens malgré tout à ralentir mes pas
Pour ne pas irriter tes dernières frayeurs
J’apprends les rudiments de ta philosophie
Je lis ton alphabet aux dessins ancestraux
Je déchiffre tes signes sur l’envers de ta peau
Les accroche un à un à nos mots désunis

Je crains l’indifférence et non ta différence


mars 2014


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