Blessure

Je ne crains pas d’attendre dans le printemps frivole
J’y puise mes couleurs, mes nouvelles ardeurs
Parfois mon bleu déteint 
Du ciel à tes paupières

Nettoie ta grise mine
Le nous n’est pas un jeu
Le vous s’embrouille entre deux maux
Aucun ne m’appartient

Et le poète fou rétorque à bout de mots:
Basta !
Tu n’es pas ma révolution !
C’est vrai, je suis un pion
Rien qu'un petit démon
Oublié en prison
Jette le dé jusqu'à l’enfer
Le seul moyen de te défaire
De mes charbons ardents


avril 2014


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