Décision

Je pulse et je m’impulse mes meilleurs boniments
Pour éviter au mieux mes écarts de langage
Je désintègre une à une toutes les idées noires
Qui me faisaient sombrer les nuits de solitude
J’efface mes injures, mes mots inconséquents
Pour blanchir mon tableau de vos traces d'antan
Un parjure absolu sur mon temps consacré
J’expulse votre haleine qui faisait parler faux
Car je déambulais de travers en défaut
Je traverse la rive, me souviens de l'avant
Lorsque je vous aimais sur mes toiles éparses
Je me fige à nouveau sur le mur encensé
Par vos apparitions, être en révolution

Je redeviens image délivrant quelques vers
Au hasard d’un regard, inconnu de mes rêves
Je me fonds dans le moule, pétrie à tout jamais
D'intentions malheureuses , étranges échappées
D’une prison obscure réservée aux perdants
Qui pleurent en s'écoutant raconter leurs défaites

Une antre où chaque jour, dans le plus grand secret
Vous ruminez le désamour, celui au goût du jour
Par déraison et non par conviction
Rien d'autre n'est possible sous votre front aride
Où le vrai sentiment meurt avant d'être né


avril 2014


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