Derrière la porte

Derrière la porte, le rien n’existe pas
J’envisage l’infinie perspective
Sous le cèdre ombragé
Je grimpe quatre à quatre
Les degrés de ses branches
Le bois de son échelle
Me hissant jusqu’au ciel
Je défie les nuages
Et les oiseaux sauvages
Dans une envolée d’ailes
Au bruissement céleste
Je m’évade dès l’aube
Qui rosit tendrement
Aux lueurs d’un matin
Où flotte l’incertain
Aquarelle du jour
Je fourre mes amours
Et mes emmerdements
Derrière l’autre versant
Pour la paix d’un moment


Avril 2014


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