Exil

Du vacarme des mots
J’extrais ma solitude
La vie se joue à un 
L’autre n’est qu’apparence 
L’ensemble est un fantasme
Sur le mur de nos peurs
Abritant nos défaites
La victoire est ailleurs
Je pousse le bouchon
Encore un peu plus loin
J’anticipe et j’évite
Tous les courants contraires
Je fuis les attitudes
Les mauvais face à face
Sur les chemins tordus
Stériles et sans issue
J’écarte le rideau
J’entame un nouveau pan
Sans aucun adversaire
Je poursuis l’aventure
Délivrée des aigreurs
D’une errance inutile
J’attrape mes couleurs
Et peins avec ardeur
Un nouvel éphémère


avril 2014


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