A nu

Ton ombre se projette dès le petit matin
Paupières à peine écloses 
Goût de cendre sous la langue
Trainée de gris dans la lumière
J’avale mes dernières impressions
Je te confronte avec ma réalité
Je ne définis rien
Mis à part les contours de ta peau
Où rôde mon regard encore voilé de songes
La nudité nous défait des mensonges
Face à face
D’égal à égal
Nous remisons nos illusions
Pour éclairer la vérité
Sans discours établi
Sans trucage
En silence
Seuls nos corps exposés
S’entendent et se comprennent


avril 2014



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