Au-delà du silence

J’ose à peine parler
De peur que tu t’enfuies 
Encore …
Eternel départ sans ligne d’arrivée
Mes mots sont des silences
Des murmures échaudés
Par une trop longue absence
J’ose à peine écouter
Le bruit sourd de tes pas
Qui traînent sous mon crâne
Où réside ton âme
Au plus fort de mes stances
J’ose à peine effleurer
La coulée fluide de ton encre
Sur les charbons ardents
Qui éclairent ma nuit
De peur de la tarir
De peur de te trahir
Par temps de solitude
J’ose à peine bouger
De peur de t’effrayer
Pour ne pas t’enfoncer
Au plus noir de mes nuits
J’ose à peine taper
Mes lettres une à une
De peur de t’écorcher
Sans même l’avoir voulu
Je garde mes distances
Sans rien changer au sens
De mes plus beaux desseins
J’ose à peine souffler
Sur tes braises endormies
Qui enchantent mes nuits
Dans le plus grand secret
Car moi seule connais
Mon invention de toi
Ebauchée en plein cœur
Pour mon plus grand bonheur
J’ose à peine t’écrire
En un mot en un seul
Ce que j’essaie de dire
Sans pouvoir l’avouer
Merci


mai 2014


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