Envolée

Midi, 
Je frôle ton zénith 
Et fais vibrer mes ailes
Sur ton cœur enjauni
Par mille envolées d’elle
J’absorbe les effluves 
De ton autre passante
Détonante à minuit
Parvenue au matin
De plaisir en chagrin

Je crispe le moindre de tes dires
Sur des cloisons mobiles
Et puis je me tais
Volontaire et infime
J’ignore chaque secte
Pour rejoindre l’insecte
Solitaire et sans nom
Exclu de sa patrie
En plein cœur de midi

La ruche vrombissante
Accumule l’oubli
Et puis voilà, je suis
Je suis là tout le temps
Je suis et puis j’essuie
Mes humeurs et l’oubli
Je dis et je redis
Loin de tout stratagème

Je t’aime


A P.K

mai 2014






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