Papiers peints

Je tapisse mon mur de corps entremêlés
Quand la chair s’offre à moi
Dans ses tendres reflets
Ses courbes ombragées
Et ses secrets soyeux
J’ouvre les yeux
Je te vois t’emparer
Des blancs indélébiles
Y poser ton empreinte
De sourire en étreinte
J’accorde ma lumière
A ta peau sacrilège
Ne rien gâcher du tableau
Ton tout s’empare de moi
Je tourbillonne et je renverse
Les dernières indélicatesses
Qui ont failli me perdre
Un jour, une saison
Celle des mauvais moments
J’ai ravalé l’orage
J’ai rouvert mes peintures
Colmaté mes blessures
Et purifié ma source
Je me colle à ta peau
Pour arpenter le mur
Je sais que tu m’attends
Eternel anonyme
Que je voudrais présent
De printemps en printemps
Mon amour prolifère
Sur ton terrain mystère


mai 2014

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