Langueur

L’été glissait tout en douceur sur le temps qui filait
Lentement
Il y avait dans l’air une odeur prononcée
Maritime et mouvante
La peau prenait alors le salé des embruns 
Offerte et découverte dans le trait d’un rayon
Il faisait bon, les jours passaient, s’entrecroisaient
La fluidité était extrême
Elle lissait avenante, chaque heure à découvrir
Chaque instant à venir
La lumière crépitante était happée par l’ombre
Frémissante
Un bruit d’ailes froissées
Une évidence
Un présent perpétuel inventé pour la cause
Nature allégée des encombrants bitumes
Béton absent, présence d’une faune invisible
En son lieu permanent
Préservation des passions au milieu des grands vents
Un moment absolu, suivi d’un autre moment
Tout aussi absolu
Pérennité des sentiments
Présents
Frappés par la fraîcheur ambiante
Sous les feuilles palmées
Le cœur en éventail
Et le corps déployé, bercé par les eaux claires
L’esprit atteignait des hauteurs
Délivrait sa portion d’infini
Sans souci des frontières


juillet 2014


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