L'objet du désir

Je cherche à émouvoir mon double masculin
Dont la chair approchée frémit en apparence
Je m’attèle à l’ouvrage et questionne à foison
Le corps qui m’est offert dans un rai de lumière
J’atténue les distances, je confonds nos haleines
A la brise légère flottant dans l’atmosphère
Je joue aux voyageuses, aux douces exploratrices
Visitant par beau temps le grand jardin d’Eden
Qui protège en son centre le plus beau des secrets
Je poursuis ma balade jusqu’à l’objet sacré
En faisant des détours, caressant les contours
D’un curieux paysage en forme d’arabesque
Où la vie se concentre en un point bien nommé
Je discerne les traces d’un désir imminent
L’été nous appartient, ton destin est le mien
Dans la belle envolée qui nous rassemble enfin


août 2014


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