Ardennes

Traînées de brume à travers la fenêtre
L’aurore achève son parcours
Dans la fraîche rosée d’une prairie en pleurs
La maison a des bruits familiers
Tandis que l’heure s’égrène
Aux huit coups de l’horloge
Grincement sur le parquet
Sous la plante des pieds
Légers
La lumière prend son temps
Diffuse et apaisante
Silence
Ombre et lumière
Sur l’épaisseur des murs
Tableaux vivants
Parmi les souvenirs
La demeure a un cœur
Je l’entends battre à chaque pas
La demi-heure passe
Je hume les odeurs
Le front vers le soleil
Je suis son ascension
Dans un paisible azur
Qui perce les nuages
Un bonheur à portée de main
Peu de choses pour l’atteindre
Une tendresse pour la vie
Etoile filant vers un bel avenir
Peu de choses pour étreindre
Le meilleur de soi-même
Lorsqu’on regarde à l’intérieur
Un sourire esquissé
Une invite à l’embrassade
Je m’égare
Non, je suis où je dois être
Au beau milieu d’une évidence
D’une affaire entendue
Saturée d’affection
La vie prend son tournant
Mais moi j’ai tout le temps
D’être et de devenir
Regarde et vis
Entends mon rire
Qui vient éclater 


Septembre 2014 


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