Le souffle des poètes

Le souffle dans ta main
La parole devient
Une errance en plein jour
Un rêve inachevé
Une suite attendue
C’est de moi dont tu parles
Dans tes chuchotements
C’est de moi qu’il s’agit
Sur le quai d’une gare
Je m’égare
Nuage et vent
Soleil dissident
Je t’imagine cheveux au ciel
Dans une transparence
Une légèreté inaccoutumée
Je ne suis que fragrances
M’évaporer au loin
Dans tes bonheurs successifs
Il y a toujours un train
Un amour, une gare
Quelqu’un qui vous attend
Ou vous laisse partir
Agitons nos mouchoirs
Au temps du désespoir
Des tristesses sans fond
Et sans trop de raisons
Il y a toujours un souffle
Un murmure permanent
Qu’il suffit d’écouter
Comme on écouterait
Venir le temps qu’il fait

Et la vie ralentit

octobre 2014

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