Dénument
Je porte haut les couleurs de l’automne
Dans le ciel envahi par les sombres corbeaux
Planant au-dessus des débris estivaux
Croassements de malheur sur le triste horizon
Un arbre famélique s’entraîne à résister
A l’inépuisable solitude qui l’entoure
Le sol repose sous la trêve agricole
L’arbre se souvient d’un été fastueux
Quand ses branches feuillues s’épanchaient dans l’azur
Rien ne dure
Le temps s’effrite sur ma peau
Écorce amère ressassant les beaux jours
Trouver le goût de miel
L’odeur sucrée d’un beau matin d’été
Parmi les bruits d’abeilles
Je deviens l’arbre aux milliers d’apparences
Et j’ose afficher dans le cours des saisons
La nudité extrême
La vraie beauté suprême
novembre 2014
Dans le ciel envahi par les sombres corbeaux
Planant au-dessus des débris estivaux
Croassements de malheur sur le triste horizon
Un arbre famélique s’entraîne à résister
A l’inépuisable solitude qui l’entoure
Le sol repose sous la trêve agricole
L’arbre se souvient d’un été fastueux
Quand ses branches feuillues s’épanchaient dans l’azur
Rien ne dure
Le temps s’effrite sur ma peau
Écorce amère ressassant les beaux jours
Trouver le goût de miel
L’odeur sucrée d’un beau matin d’été
Parmi les bruits d’abeilles
Je deviens l’arbre aux milliers d’apparences
Et j’ose afficher dans le cours des saisons
La nudité extrême
La vraie beauté suprême
novembre 2014
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