Désolation

Le soir, l’ombre s’étend un peu trop vite
La fraîcheur s’installe tandis que le soleil s’éteint
Dans les branches dorées des tilleuls endeuillés
Où s’accrochent encore quelques fleurs de l’été
Fanées
Abandonnées par les nuées d’insectes
Les bourdonnements se sont tus
Tout fout le camp dans le ciel affadi
Les oiseaux le désertent
Jour après jour
Départs vers la douceur
En escadrilles bien rangées
Bientôt il n’y aura plus que les corbeaux
Pour planer tristement sur les champs dénudés


octobre 2014

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Figement

Ecrire

Errance

Why not ?

Les souffleurs