Mai

Au joli mois de mai
La glycine pleurait
Tout ce qu’elle pouvait
La pluie gagnait de l’importance
Les larmes des pétales
Avaient leur incidence
Elles délavaient les mots
Ils devenaient plus doux
Et beaucoup plus sensibles
Sur la page mouillée
Au joli mois de mai
Le ciel était si bas
Qu’on aurait pu toucher
Le temps du bout des doigts


mai 2015


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Ecrire

Errance

Détail

Figement

Sans arrêt

Why not ?

Les souffleurs