Canicule

La chaleur tombe sur les corps liquéfiés
Une goutte de sueur s’attarde entre les reins
Les pensées se diluent sous le soleil de plomb
Quelque part sous les arbres existe une oasis
Un ilot de fraîcheur, une terre ombragée
Propice à la détente sous la feuille accueillante
L’été se dissout dans le moindre des pores
Le rêve d’un ailleurs sous les fronts échauffés
Prend forme et se dilate dans l’air irrespirable
Se poser, ne rien faire
S’allonger dans les herbes pour écouter le bruit de l’eau
Se perdre dans le ciel aux mille profondeurs
Reflets du temps qu’il fait
Reflets du temps qui passe dans l’onde bienfaitrice
Voyager et se taire, il fait chaud
Inventer l’univers dans une mare d’eau


juillet 2015



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