Au bord de mes paupières

Grisaille du jour sur le bleu des pensées
Rien ne peut inverser la course
Le ciel a la couleur de cendre
Avant-goût de septembre
J’ai déposé mes illusions 
Quelque part en amont
Le rêve aura duré
Ce que durent les rêves
Dans l’été généreux
Qui nourrissait prodigue
Mon corps et mon esprit
Vague à l’âme
Je détricote mon ouvrage
Je déchire la page
La fin ne convient pas
Tes mots ne sont plus là
En écho de ma voix
Au loin toujours ce gris
Qui se répand sournois
Qu’ai-je donc à gagner
A fixer l’horizon
Où rien ne transparaît
Est-ce cela l’oubli
Ce voile gris qui assombrit
Mes derniers souvenirs ?
Mais je conserverai
Au bord de mes paupières
L’empreinte d’un regard
Limpide comme l’eau claire
Où jaillira la source de mon devenir


Août 2015


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