Là-bas

Là-bas
Un rêve qui s’attarde 
Dans le gris de l’automne
Vole la feuille abandonnée
La chair en a frémi
Quand le vent s’est levé
Le ciel a triste mine
Et la pluie tambourine
Frappe sur les carreaux
Dégouline
Se transforme en ruisseaux
Pour irriguer la terre
Temps de chien
Dès l’aurore
Aucune perspective
Dans le petit matin
Les nuages alourdis
Traînent leur poids de cendre
A quoi s’attendre
Quand rien ne transparaît
Le regard se brouille
Et l’œil devient humide
Mais là-bas
Ailleurs que sous la pluie
Navigue un souvenir
Sous l’azur accordé
Le soleil a séché
Tous les torrents de larmes
Il fait bon s’attarder
Profiter du moment
Ici et maintenant
Derrière mes paupières
L’horizon est sans fin
Je respire la lumière
Sans penser à demain


Août 2015


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