Frôlement

Ton ombre a envahi la toile
Au plus clair de mes nuits
J’ai traversé le vide
Qui nous séparait
Et mon regard en équilibre...
Evitait les faux pas
Ton ombre a bougé sur ma peau
Provoqué le frisson
Tout en bas de mon dos
Accentué la courbure
De mon corps à l’affût
Du moindre de tes gestes
Ton ombre s’est mêlée à la mienne
Mouvante et souveraine
Sur l’écran de ma vie
J’ai vu passer ta main
Au-dessus de ma chair
Ôtant le superflu
D'un élan imprévu
J’ai cru sentir tes doigts
Dessiner en douceur
La caresse attendue


septembre 2015





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