Il y avait ...

Il y avait toi dans mon élan
Et le goût de la chair
Planait dans l’atmosphère
Je n’ai pas su contrer à temps
Les souvenirs d’antan
Ils venaient se cogner
Sur les volets fermés
Et je les entendais
Dans le silence muet
Paupières rabaissées
Je n’ai pas su te préserver
Des dures lois de la réalité
Maintenant je m’envole
Grisée par le grand vent
Je tourbillonne aussi légère
Qu’une feuille d’automne
Et je viens me poser
Tout juste à tes côtés


septembre 2015


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