Impressions

Le ciel me contemplait privé de ses nuages
L’oiseau me racontait ses dernières escapades
La feuille au vent tourbillonnait
Le bleu en disait long sur la saison d’été
Un bleu presqu’outrancier
Dans l’automne naissant
Trop tôt pour avoir froid
Trop tôt pour succomber
Aux frimas qui me guettent
Et me frôlent
Lorsque l’aube éthérée
S’étire sur ma peau
Le ciel m’accordait une teinte estivale
L’oiseau chantait en agitant ses ailes
La feuille au vent s’éternisait
Dans une valse lente
Le bleu me pénétrait
Et le temps m’accordait
Un moment de répit
Une pause légère
Le ciel me contemplait
Et j’allais m’y lover
Rien que pour retrouver
La douceur d’un passé
Tout juste à ma portée
Le ciel me racontait et moi je l’écoutais
Je m’imbibais de bleu en écoutant l’oiseau
Qui me sifflait un air que je reconnaissais
Dis
Saurons-nous malgré tout
Vivre ensemble le temps
D’une unique rencontre
Improbable miracle
Incertaine présence
Je te vois devant moi
Comme si c’était demain
Et là pour me complaire
Dans ce qui te ressemble
Je saisis ce qui vient
Comme ça pour rien
Pour vivre et respirer
Pour te faire exister
Encore un jour à te chercher
Le ciel m’appartenait pendant que je rêvais

septembre 2015


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