La beauté du geste
Quelquefois les livres sont si beaux
Que je n’ose les lire
A peine les ouvrir
Je respire leur odeur
Apprivoise en secret
Le moindre caractère
Je caresse la page
M’imprègne de son grain
Un trésor en mes mains
Des monts et des merveilles
Des forêts si profondes
Que l’on pourrait s’y perdre
Une beauté sans nom
Un simple trait de gris
Et toutes ses nuances
Sur la page noircie
Des tours et des détours
Des ombres silencieuses
Des montées jusqu’au ciel
Des brumes vaporeuses
Sur des marches sans fin
La cendre est si profonde
Le doigté si serein
Je me perds consentante
En une seule image
Et le parfum du livre
Finit par m’envahir
Je feuillette les pages
M’arrête à un détail
Ce détail incertain
Où tout semble possible
Rien n’est plus pur que l’invention
D’une émotion
Que je n’ose les lire
A peine les ouvrir
Je respire leur odeur
Apprivoise en secret
Le moindre caractère
Je caresse la page
M’imprègne de son grain
Un trésor en mes mains
Des monts et des merveilles
Des forêts si profondes
Que l’on pourrait s’y perdre
Une beauté sans nom
Un simple trait de gris
Et toutes ses nuances
Sur la page noircie
Des tours et des détours
Des ombres silencieuses
Des montées jusqu’au ciel
Des brumes vaporeuses
Sur des marches sans fin
La cendre est si profonde
Le doigté si serein
Je me perds consentante
En une seule image
Et le parfum du livre
Finit par m’envahir
Je feuillette les pages
M’arrête à un détail
Ce détail incertain
Où tout semble possible
Rien n’est plus pur que l’invention
D’une émotion
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