Transition

Un ton pour épouser la forme
D’une idée prononcée
J’ai égaré la clé des sens
Sur le pourquoi de ton absence
Qui étais-tu quand je t’aimais
La pluie lave le noir de mes pensées
La mousse étouffe mes regrets
Juste un peu d’amertume
Sur le revers d’un mot
Quand le bleu rejaillit dans la nuit
Comme un immense espoir
L’été se traine encore un peu
Ses lambeaux flottent
Dans ma mémoire
Et au-devant
Cette infinie douceur
Des beaux jours qui éteignent
Leurs derniers soleils
A l’horizon
Le soir descend
Un peu plus tôt que d’habitude
La terre frémit
Sous mes pas qui s’égarent
Je le ressens
Dès le premier frisson


septembre 2015


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