Pas grand chose
Pas grand-chose
Une larme
Où miroite l’automne
La lumière d’un matin
Pénétré par la pluie
Le temps est au chagrin
Et la mousse verdit
Pour gagner du terrain
Sur le sol où s’émeut
La feuille abandonnée
D’un hêtre dénudé
Pas grand-chose
Un frisson
Où s’immerge la vie
Sous un ciel embrumé
Grisé par les nuages
Déversant leur trop plein
Sur le buisson ardent
De mes rouges passions
Dont je tairai le nom
Pour ne pas déflorer
Le plus doux des secrets
Pas grand-chose
Un regard
Sur le monde en suspens
La minute qui dure
La goutte qui s’étire
Avant de se répandre
Sur un vieux souvenir
Détaché du présent
Où rien ne me retient
Si ce n’est la beauté
D’un instant partagé
D’un discours silencieux
Au fond de mon jardin
Pas grand-chose
Une larme
Où miroite l’automne
La lumière d’un matin
Pénétré par la pluie
Je retiens mon chagrin
octobre 2015
Une larme
Où miroite l’automne
La lumière d’un matin
Pénétré par la pluie
Le temps est au chagrin
Et la mousse verdit
Pour gagner du terrain
Sur le sol où s’émeut
La feuille abandonnée
D’un hêtre dénudé
Pas grand-chose
Un frisson
Où s’immerge la vie
Sous un ciel embrumé
Grisé par les nuages
Déversant leur trop plein
Sur le buisson ardent
De mes rouges passions
Dont je tairai le nom
Pour ne pas déflorer
Le plus doux des secrets
Pas grand-chose
Un regard
Sur le monde en suspens
La minute qui dure
La goutte qui s’étire
Avant de se répandre
Sur un vieux souvenir
Détaché du présent
Où rien ne me retient
Si ce n’est la beauté
D’un instant partagé
D’un discours silencieux
Au fond de mon jardin
Pas grand-chose
Une larme
Où miroite l’automne
La lumière d’un matin
Pénétré par la pluie
Je retiens mon chagrin
octobre 2015
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