Mon bel azur



Mon bel azur, ma déchirure céleste
Que nos vents se rassemblent
Et viennent aérer nos intérieurs flétris
Douceur contre douleur
La main estompe les couleurs
Des jours perdus à tout jamais
Ouvrons chaque fenêtre
Tirons en le meilleur
Un potentiel ailleurs
Un sourire, un indice
Entre les interstices
Un soupir, un délice
Qui prône un avenir
Clément
Que nos mots interfèrent
Dans le grand univers
Patient
Nous n’en verrons jamais la fin
Il s’éteindra bien après nous
En d’autres lendemains
Certains ou incertains
Et nous gaiement
Nous suivrons le toujours
En faisant des détours
De brèves apostrophes
Et puis de longs moments
Chantants
Je n’ai plus peur de rien
Et sur le grand chemin
Une ombre m’accompagne
La tienne

novembre 2015


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