Nue

Elle s’est dévêtue
Pour venir jusqu’à lui
Nue et sans apparat
Le masque était tombé
La lumière tamisée
Laissait une douceur
Sur chaque vérité
Qui émergeait enfin
De la chair transcendée
Dans la chambre flottait
Le parfum du désir
L'air était saturé
Et laissait présager
Du meilleur à venir
Elle n’avait que faire
Des fausses impressions
Des sentiments fardés
Qui donnaient à la peau
Un goût d’inachevé
Elle voulait sentir
S’épanouir et vibrer
Décupler son plaisir
Grandir et s’élever
Sans penser à demain
Ses heures étriquées
Et sa réalité
Elle voulait aimer
Pénétrer l’infini
Comme on s’offre à la vie


décembre 2015


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