Matière

Je puise à l’infini
Au fond de l’encrier
Le mauve de la nuit
Déteint sur le papier
Mes doigts en sont tachés
J’écris sans m’arrêter
Donne mes impressions
Le ciel est si profond
Que parfois je m’y perds
J’en oublie les couleurs
De la réalité
Et puis vient le moment
Où je me dois de faire
Le chemin à l'envers
Je rêve encore un peu
Je traîne et je m'égare
Dans le grand univers
Je m'en prends plein les yeux
Quitte à être en retard
Je puise à l'infini
Les mains dans la matière
Je ne suis pas pressée
De revenir sur terre


janvier 2016


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