Carnets

Je n’ai pu oublier 
Ce qui venait de toi
Dans le gris du printemps
Je repeins à tout va
Ravive les couleurs
Atténue les erreurs
Redonne une apparence
A ce qui disparaît
J’entretiens mon discours
Chaque jour qui se fait
Je rouvre mes cahiers
Où rien n’est ordonné
Dans le chassé-croisé
De tous ces souvenirs
Collés sur le papier
Saisons entremêlées
L’hiver contre l’été
Mais j’ai pu conserver
Tout ce qui m’importait
Rien ne peut se finir
Nous voilà à présent
De nouveau réunis
Car j’ai su retrouver
La page où tu étais


mars 2016


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