Au bout du compte

J’ai voulu me frotter
A l’écorce des jours
Et j’ai senti sur moi
La craquelure du temps
Fendiller mes espoirs
Et m’ôter des printemps
Au fur et à mesure
Des années qui passaient
La faille s’agrandissait
De saison en saison
Et lézardait ma peau
Trop longtemps exposée
Aux jeux des éléments
Jamais à court d’idées
Pour me faire avancer
Ainsi passait la vie
A tuer les printemps
Une ride de plus
Pour marquer le moment


mars 2016


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Ecrire

Errance

Détail

Figement

Sans arrêt

Why not ?

Les souffleurs