Coup de froid

Elle baissa les yeux et demeura pensive
La flaque reflétait un ciel sans perspective
La journée s’annonçait sans rien de bien concret
Elle marqua un temps avant de continuer
Secoua ses idées pour ne pas déprimer
Enjamba le fossé où la grêle fondait
Averse passagère aux grains blancs prolifères
La glace du printemps arrêtait ses élans
Le banc de la forêt en était recouvert
Les arbres s’égouttaient en cherchant le soleil
Elle aurait bien pensé que l’image était belle
Mais le froid traversa sa marche solitaire
Quand l’échine du temps se mit à frissonner
C’est à ce moment-là qu’elle se mit à pleurer


avril 2016


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