Le grand saut

La vie mène son cours
Le bois se désagrège
Que va-t-il nous rester
Quand nous arriverons
Au bord de la jetée ? 
Il n’en fallait pas plus
Pour réveiller de l’ombre
Un sentiment perdu
J’aimerais tant pouvoir
Retourner à la source
Là où tout commençait
Sentir sous mon palais
La gorgée d’émotion
Douce révélation
Du tout premier frisson
La vie mène son cours
Jamais rien ne s’achève
Si ce n’est le parcours
Qui nous était dédié
Et le bois finira
En copeaux parsemés
Mes souvenirs avec
Je préfère sauter
Plutôt que de pourrir
Laissez-moi l’envolée
Je ne veux pas mourir
Bouffée par les insectes
Si belle est la jetée


avril 2016


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