Le temps passe

Au bord d’une jeunesse enthousiaste et rebelle
Nous étions affamés de routes sans limites
Je déroulais l’asphalte comme un ruban de soie
Pour nous faire avancer toujours un peu plus loin
Et pour réinventer le monde à chaque pas
Le vent nous enivrait, la vie nous possédait
Nous étions si heureux d’avoir ce temps pour deux
Le ciel était si bleu, si intensément bleu
Rien ne pouvait contrer ce goût de liberté
Cette intense émotion face au jour qui s’éveille
Rien ne pouvait tuer ce besoin d’aventure
Du moins je le croyais, nous avions la part belle
Mais un jour j’ai sauté juste avant la césure
Je crois que j’ai grandi malgré tous mes efforts
Je crois que j’ai perdu le fil de notre histoire
Je crois que j’ai vieilli et que tu rêves encore


juin 2016




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