Présence

L’air était frais dans le matin
Elle avait perçu son approche
Un temps pluvieux au quotidien
Le grand cèdre lui murmurait
Le dernier songe de la nuit
Lambeaux de gris en permanence
Dans un ciel lourd de conséquences
Elle avait entendu vibrer
Quelque chose de familier
Il était là, tellement proche
Nul besoin de se retourner
L’air était plein de sa présence
Elle aimait à le deviner
Sans avoir à le regarder
Et préférait l’imaginer
Pénétrer dans son existence
A pas feutrés dans le silence
Un long frisson la parcourut
Elle attendait cette caresse
Sur la pâleur de ses épaules
Qui viendrait enfin apaiser
Ces longues journées de tristesse
Qui donnaient envie de pleurer
Encore un pas pour arriver
Elle avait besoin de ses bras
Rien qu’un élan pour la toucher
Elle n’attendait que cela
Pour se lover dans le matin


juin 2016


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