Canicule

L’été s’est déployé
En vague de chaleur
Se laisser submerger
Baigner dans la torpeur
Le temps n’est plus chagrin
La terre est asséchée
Les larmes ne sont plus
Que gouttes de sueur
L’atmosphère a changé
Il traîne une lourdeur
Dès le petit matin
Et les corps ensuqués
Ont du mal à bouger
Rêver d’un courant d’air
Qui viendrait se glisser
Dans la chambre à coucher
Les yeux vers le plafond
Espérer la fraîcheur
En regardant tourner
Le grand ventilateur


août 2016


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