Les amants

L’amante était couchée
Le corps abandonné
Dans la chambre planait
Le parfum du désir
Lumière tamisée
Qui avait estompé
Les contours de la vie
Atmosphère feutrée
Le temps se déroulait
Dans un presque silence
Seul le plancher craquait
Quand il s’est approché
L’amante a frissonné
Il en eut du plaisir
Puis sa main a frôlé
La courbe d’une hanche
Glissant sans s’arrêter
Parcourant la peau blanche
Il n’était pas pressé
Il voulait la comprendre
Pour mieux l’appréhender
Savoir comment la prendre
Avant de se lancer
Il allait découvrir
Les secrets de sa chair
Il allait la saisir
Au plus fort de l’instant
Quand le regard se perd
Et que le corps se tend
Lorsqu’il s’est décidé
Rien ne put l’arrêter
Il se sentait heureux
Il se sentait vivant
Et rien ne comptait plus
Que ce bonheur à deux
Il était son amant


août 2016


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