Excessive

J’ai beau pousser les murs, l’horizon rétrécit
Et l’encre se dissout sur ma peau parchemin
Je peins une gravure à l’intérieur de moi
Une icône païenne qui croquerait la vie
L’inexplicable vie qui m’échappe des doigts
Je prends tout sans savoir ce qui est important
Ce qui est abouti
Indicible présent
Mes mains contre le temps
Je résiste et ressens
Une infime fêlure
Un pas dans le non-dit
Les journées se mesurent aux mots que j’ai pu taire
Se lover dans l’incertitude
D’une éternelle inconstance
La spirale m’emporte au fond d’un trou béant
Où git une blessure
Je manque de lumière
Mes yeux sont des buvards
Avides d’un printemps
Qui ne viendra jamais
La paroi se resserre
Je débloque un peu plus
Je vibre de colère et je griffe les murs
Imperturbable hiver
Je combats sans succès l’inéluctable fin
En un mot j’exagère

février 2017


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