Papier

Le bruissement intime
D’un morceau de papier
Volupté d’un moment
Une lumière s’entête
A percer des secrets
Si bien ensevelis
Que rien ne transparaît
Mes rêves sont scellés
La mer est sans brisure
Le calme est à mes pieds
J’apprends tout doucement
A réprimer les mots
Je descends la voilure
Et ferme les volets
Je déchire une lettre
Un morceau de mon temps
Que tu n’auras jamais
Demain un autre jour
Demain une autre quête
Il suffit que je tue
Cette note de trop

février 2017


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Figement

Ecrire

Errance

Why not ?

Les souffleurs