Aphone

Parfois les oiseaux chantent et submergent ma voix
Je réfrène ma langue et ralentis mon pas
Les mots se font silence 
Et viennent se blottir à l’intérieur de moi
Je deviens invisible au monde qui m’entoure
A peine perceptible
Et tandis que la vie fait sa révolution
Je ne suis que le souffle d’un moment perdu
Une respiration
Un détail inaudible
Une note étouffée
Un piaillement de moins, dénué d’importance


avril 2017


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