Beau temps

Dans chaque bruissement, le monde lui parlait
Dans chaque hésitation, une ébauche de paix
Loin de toute souillure
Quelques joncs s’élançaient comme autant de pinceaux
Sur la toile d’un jour
Et brodaient son chemin d’un feutre délicat
Le printemps serait doux
Dans le moindre murmure, elle écoutait vibrer
Ce qui ne s’entend pas
La tiédeur du galet apaisait ses chagrins
Les remous de la vie ne pouvaient plus l’atteindre
Le fleuve l’appelait, défaisait ses méandres
Pour mieux l’apprivoiser
La rive était tranquille, le vent était serein
Un oiseau rassurant traça au-dessus d’elle
Une courbe éphémère
Un signe de beau temps


mars 2017


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