Laisse prendre l'azur

Trop de soleil d’un coup
Nuirait à la nature
Le printemps est si frêle
Rêve à peine ébauché
Il craquèle et s’ébruite 
Comme un vague désir
Laisse prendre l’azur
Un petit peu de vent
Et tout peut s’embraser
Une simple brûlure
Est si vite arrivée
Je balaie l’impossible
Mon seuil est encombré
Une image se brise
Mon miroir est tombé
Un rêve se déchire
Alice s’est perdue
Au pays des vermeils
A vouloir attiser
Le rouge incandescent
D’un élan révolu
Je cherche une blondeur
Que je n’ai jamais eue
Ma porte est condamnée
Laisse prendre l’azur
A travers les volets

mars 2017


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